Devenir proche aidant ,c’est mettre sa vie entre parenthèses. On tire un trait sur nos projets, nos envies, parfois nos rêves aussi.
C’est passer des heures au téléphone à expliquer la maladie encore et encore. C’est faire des centaines de kilomètres par jour ou par semaine pour aller aux rdv à. C’est passer des soirées entières à remplir des formulaires. C’est parfois pleurer en cachette quand la maladie progresse. C’est aussi se sentir impuissant, incompris parfois. C’est pousser la personne à aller toujours de l’avant, l’encourager. C’est un job à plein temps, pas de vacances, pas de jours fériés. C’est 7/7, 24/24.
Je suis proche aidante, il m’était impossible de ne pas être là au quotidien pour mon fils. Qu’une personne autre que moi s’en occupe, l’amène aux rdvs ou aux thérapies.
Je ne m’étais pas imaginé cette vie là en devenant maman pourtant c’est la vie que j’ai choisi de mener. Même si ce n’est pas tous les jours facile je ne regrette pas mon choix. Sans mon fils, je ne suis plus rien. Alors je veux profiter au maximum avec lui. Être là dans tous les moments de sa vie, les bons comme les mauvais.